
Pendant longtemps, j’ai cru être bien dans mon corps.
Je me disais “libérée”, “assumée”, “connectée à ma sensualité”.
En réalité, je me suradaptais.
Je vivais dans la performance, pas dans la présence.
Pourtant, j’étais déjà ostéopathe, au contact quotidien de corps qui parlaient sans mots.
Ironie douce : j’aidais les autres à se reconnecter au leur, alors que moi, je m’étais perdue du mien.
Une part de moi, en vérité, était encore dissociée,
coupée de mes sensations depuis l’inceste vécu dans mon enfance.
Et mon corps, lui, criait en silence :
“Respecte-toi. Écoute-toi. Regarde-moi. Reviens.”
Voici comment j’ai appris à écouter, ressentir et habiter mon corps pleinement.
Ce que je vivais n’était pas de la liberté, c’était de la démonstration et recherche d’amour.
Un corps offert au regard, plus qu’habité de l’intérieur.
Un corps à plaire, à performer, à prouver.
Je croyais me sentir vivante parce que je plaisais, parce que je donnais.
Mais souvent, je m’absentais de moi-même, je me dissociais!
Je ne savais pas écouter mon corps quand il se fermait, quand il disait “non”,
quand il me suppliait d’arrêter de forcer.
Mon corps, lui, parlait — mais je n’entendais pas.
Il me le faisait savoir autrement :
par des mycoses, des cystites à répétition,
des douleurs pelviennes pendant les rapports sexuels
et une fatigue chronique.
C’était sa manière à lui de crier :
« Respecte-toi. Écoute-toi. Regarde-moi. Reviens. »
Grandir dans une famille où l’inceste faisait partie de l’histoire a profondément marqué ma construction.
Ce n’est pas tant l’acte en lui-même que les mémoires, les silences et les confusions autour de la sexualité qui ont modelé mon rapport à moi.
Très tôt, j’ai intégré une image de mon corps chargée de honte, de dégoût et de contrôle,
comme si mon intimité n’était pas un espace sûr, mais quelque chose à surveiller ou à cacher.
Et toi, combien de fois ton corps t’a-t-il parlé avant que tu l’écoutes vraiment ?
Le jour où mon corps à dit stop
Des années plus tard, j’ai traversé une relation d’emprise avec un homme pervers narcissique.
Sous son influence, j’ai perdu pied.
Je me suis éloignée de moi, de mon corps, de ma vérité.
Jusqu’à ce qu’un jour, mon corps dise stop.
C’est un accident de voiture qui m’a permis de tout arrêté.
Ce choc m’a forcée à regarder ce que je ne voulais plus voir :
mes peurs, ma dépendance affective, mon besoin d’amour, ma difficulté à poser mes limites.
C’est là que j’ai compris :
Tant que je n’étais pas revenue dans mon corps, je restais prisonnière.
Cet événement a été le point de départ d’une lente reconstruction du lien entre le corps, les émotions et l’énergie.
Alors j’ai décidé de me guérir.
Pas en fuyant, mais en plongeant.
Dans mes ombres, mes blessures, mes sensations.
J’ai travaillé avec des approches psychocorporelles, des constellations familiales, la thérapie de l’enfant intérieur.
J’ai exploré la médecine énergétique et quantique.
J’ai découvert le coaching, et j’ai commencé à transformer mes schémas.
Petit à petit, j’ai laissé mourir celle qui pensait ne pas valoir grand-chose.
Celle qui se faisait petite pour être aimée.
Celle qui croyait qu’aimer signifiait s’oublier.
Et j’ai réappris à respirer, à bouger, à sentir, à écouter.
Mon corps est devenu mon guide.
Mes émotions, mes messagères.
Mon énergie, ma boussole.
Si aujourd’hui j’accompagne les femmes à se reconnecter à leur corps et à leur puissance,
c’est aussi parce qu’en tant qu’ostéopathe et thérapeute psycho-corporelle spécialisée dans la femme,
j’ai vu, séance après séance, à quel point le corps porte les mémoires, les émotions et les blessures qu’on n’a pas pu dire.
C’est ce retour à la conscience du corps que j’accompagne aujourd’hui à travers ma formation Se reconnecter à sa puissance.
Aujourd’hui, je me sens alignée, ancrée, en paix.
Je vis une sexualité consciente, libre et sacrée, avec un homme avec qui je peux enfin construire.
Je ne suis plus dans la performance, mais dans la présence.
Je ne cherche plus à plaire, mais à être vraie.
Et c’est de là que naît ma puissance.
Pas dans la domination, mais dans l’alignement.
Quand je suis dans ma puissance, je me sens calme, stable, intouchable.
Je m’adapte au monde, mais on ne peut plus me casser
Pour guérir, il ne suffit pas de comprendre.
Il faut ressentir, libérer, réhabiter.
Revenir à la matière du corps.
Aux émotions.
À l’énergie.
À l’âme.
C’est ce chemin que j’ai transformé en accompagnement :
un espace pour aider d’autres femmes à retrouver la connexion à leur corps, à leurs émotions, à leur puissance.
Découvrir le programme Se reconnecter à sa puissance.
Si aujourd’hui j’accompagne les femmes à se reconnecter à leur corps et à leur puissance,
c’est parce que je sais exactement ce que signifie se sentir déconnectée, honteuse, ou perdue.
Je n’enseigne pas une théorie.
Je transmets une expérience vécue, un chemin incarné.
Chaque pratique, chaque rituel, chaque espace que je propose dans ma formation vient d’un passage que j’ai moi-même traversé.
Je sais combien il faut de courage pour oser revenir à soi,
et combien c’est libérateur, transformateur, et profondément réparateur.
Dans mon travail, que ce soit en cabinet comme ostéopathe, thérapeute psycho corporel spécialisée dans la femme
ou à travers mes accompagnements en ligne,
je ne donne pas simplement des outils ou des étapes à suivre.
Oui, il existe une boîte à outils dans ma formation — mais elle n’est là que pour soutenir l’exploration.
Ce que j’enseigne avant tout, c’est la reconnexion à l’intelligence du corps,
afin que chacune puisse se guider dans son propre processus de guérison,
à son rythme, avec ses repères et sa vérité intérieure.
Mon approche repose sur une conviction :
le corps sait.
Et quand on apprend à l’écouter, il devient notre meilleur thérapeute.
Aujourd’hui, ma relation à mon corps est vivante et consciente.
Je n’ai pas une routine figée, mais des rituels qui évoluent selon mes besoins, mes cycles, et mon énergie du moment.
Chaque matin, je prends un temps pour revenir à moi : respiration, mouvement, parfois quelques postures de yoga ou un moment de silence pour revenir dans mon centre.
La nature fait aussi partie de mon équilibre — marcher, respirer dehors, ou aller au hammam quand j’ai besoin de chaleur et de détente profonde.
Quand mon corps se manifeste — fatigue, tension, douleur — je l’écoute mieux.
Je prends le temps de scanner mes sensations, d’ajuster mon rythme, de me reposer si nécessaire.
Je sais aujourd’hui que le corps parle quand on ne l’écoute plus.
Je reste aussi très connectée à mes émotions.
Selon les moments, j’utilise l’écriture intuitive, la respiration, ou la visualisation pour les accueillir et les laisser circuler.
Parfois, les larmes viennent — c’est ma forme de libération.
Je travaille régulièrement avec mon enfant intérieur, comme un fil de soin et de compréhension de moi-même.
Entre mes séances au cabinet, je prends quelques minutes pour me recentrer : ancrage, prière, ou tirage d’oracle quand j’ai besoin de clarté.
Et je me relie à mon féminin sacré surtout pendant mes lunes (mes règles), où je ralentis et pratique des rituels de reconnexion à mon corps.
Mon rythme est aujourd’hui plus simple, plus lent, plus à l’écoute.
C’est cette présence, cette conscience du corps et de l’émotion que j’ai envie de transmettre maintenant.
si tu sens que ton corps a envie d’être écouté,
si tu ressens cet élan intérieur de revenir à toi,
alors c’est le bon moment.Dans la formation Se reconnecter à sa puissance, je t’accompagne pas à pas pour que toi aussi,
tu retrouves cette paix, cette présence, cette puissance.
Que ton corps t’envoie des signaux que tu n’écoutes plus vraiment.
Tu veux te reconnecter à ta présence, à tes émotions, à ton énergie.
Retrouver cette sensation d’habiter pleinement ton corps, sans masque, sans effort.
C’est exactement ce que j’ai créé à travers ma formation Se reconnecter à sa puissance :
un espace d’exploration, de libération et de réconciliation avec ton corps.
Un parcours complet pour : Réhabiter ton corps avec douceur
Libérer les émotions et les blocages
Reconnecter à ton énergie vitale et à ton féminin sacré
Incarner ta puissance avec confiance et paix
✨ Il n’y a rien de plus fort qu’une femme qui revient dans son corps.
Tout commence ici. ✨
Parce que tout commence quand tu choisis de revenir à toi. 🌹